Les six erreurs à ne surtout pas commettre dans une vidéo
Même si les sensibilités et les intérêts d’un contenu vidéo sont propres à chacun, certaines erreurs sont à éviter pour ne pas voir arriver le fameux “Bad Buzz” qui va mettre dans une position délicate votre community manager.
- Surfer sur une mode obsolète
Il nous arrive encore d’avoir des demandes de vidéos pour la communication interne du type « Et si on faisait un Bref ? » ou « un Lipdup » ou « Un Mannequin Challenge ? ». Il faut vivre avec son temps, même si on le sait, le temps passe vite…
Ces formats sont datés (voir périmés) et l’image renvoyée est souvent l’image d’une entreprise ringarde et en retard sur son temps.
De plus, certain pense qu’un format comme “Bref” est facile à produire. Bien au contraire, c’est une véritable machine de guerre en tournage et en post-production. On est loin du petit budget espéré. Inutile de gaspiller son argent (même si c’est bien produit) pour un contenu vidéo qui ne provoquera que ricanements et moqueries autour de vous.
- Négliger la créa et le concept
La masse de vidéos à laquelle nous sommes tous confronté ne permet pas de lésiner sur un concept innovant ou du moins une bonne direction artistique à forte valeur ajoutée. En effet, les yeux et le cerveau du spectateur sont devenus de plus en plus exigeants même pour des contenus dit “non premium”.
Un véritable travail de recherche graphique et iconographique est nécessaire, mais pas seulement. Le rythme de la vidéo doit être adapté à son contenu éditorial mais il faut garder à l’esprit qu’il ne suffit que de quelques secondes au spectateur pour zapper sur un autre contenu si les premières secondes ne le captive pas. Chez On The Set, on privilégie souvent un montage avec des plans rapides et ultra dynamique en début de vidéo pour susciter la curiosité du spectateur dès les premiers instants de lecture.
- Eviter les sujets trop sensibles
« On peut rire de tout mais pas avec n’importe qui ». C’est d’autant plus vrai aujourd’hui avec la mode du bashing sur les réseaux sociaux. Sans rester forcément lisse, il faut éviter les sujets qui fâchent et il y a en a beaucoup… Vos communautés ne sont pas composées de robots pré-formatés. Les aspirations et sensibilités sont différentes chez chacun. Il faut donc parfois, en fonction de votre positionnement, faire l’impasse sur les questions de religion, les opinions politiques, la sexualité, les modes de consommations (Vegan…). Si vous êtes amené à traiter ces sujets, il faudra faire preuve de finesse et délicatesse agrémenté d’un concept fort pour éviter d’avoir à appeler une agence spécialisée en communication de crise.
- Les mauvais comédiens
Dans certains cas (souvent en communication interne), les clients veulent faire jouer leurs propres collaborateurs. Pourquoi pas ? Il y a parfois de très bonnes surprises et des talents cachés. En plus, ça coûte moins cher en salaire et en droits. C’est, dans ce cas, au réalisateur de bien guider les comédiens novices et de privilégier des phrases courtes et un montage “cut”.
Mais dans certain cas, la mayonnaise ne prend pas et c’est d’autant plus compliqué quand le contenu a vocation de faire passer un message commercial.
La palme du dernier « bad buzz » est décernée à la marque Feed et son contenu mettant en scène des « testeurs de produits ». On sent clairement que tout est écrit et c’est profondément mal joué. Le contenu a provoqué une série de moquerie sur Facebook. Feed avait d’ailleurs décidé de ne pas diffuser la vidéo sur Twitter anticipant le fait que tout le monde allait se moquer. Raté, puisque bon nombre d’internautes ont rapatrié le contenu sur le réseau du petit oiseau.
Oh ben Feed a posté une vidéo/pub sur Facebook avec des supers acteurs mais ils ont oublié de la mettre sur Twitter 😖
(vous allez voir l'intensité ne fait qu'augmenter au fil des secondes) pic.twitter.com/yQB4isi7xH— 𝙨𝙮𝙡𝙫𝙖𝙞𝙣 (@Sylvqin) February 21, 2019
- Une bande sonore trop simpliste
La plupart des agences videos utilisent des musiques libres de droits sur des bibliothèques musicales parce que leurs tarifs sont très abordables et parce qu’elles sont faciles d’utilisation (leurs droits sont généralement ouverts pour une durée illimitée). Malheureusement, on y trouve souvent les mêmes tonalités répétée en boucle.
Les musiques commerciales que vous entendez à la radio peuvent être envisagées et achetées auprès des labels mais le prix fait souvent beaucoup plus mal.
Si le temps de livraison de la vidéo le permet, les compositeurs de musiques peuvent être une bonne alternative pour vous fournir la bande sonore et les sonorités qui colleront parfaitement à votre film. Le prix varie en fonction de la durée et le type de diffusion de votre vidéo (TV, web, interne…)
Chez On The Set, nous recommandons de chercher la perle (il y en a quelques unes) sur les différentes bibliothèques musicales. Cela prend du temps, mais semble être la solution la plus rapide et la moins coûteuse si votre budget est limité.
- Un format et une durée non adaptée
La diffusion et le format d’un contenu sont souvent liés aux plateformes de diffusions sur lesquelles vous allez diffuser votre vidéo. Sur Instagram, par exemple, on ne peut pas aller au delà des 60 secondes contrairement à YouTube ou Facebook. Néanmoins, la norme actuelle tend vers la fabrication de vidéos courtes voir très courtes que l’on appelle « snack content » (vidéo de moins de 10 secondes). Cependant, la durée d’une vidéo varie en fonction de son contenu, tout simplement. Il est évident qu’on prendra plus de temps pour un tutoriel produit ou une interview que pour une publicité.
L’agence de production audiovisuelle vous conseillera sur le format de la vidéo. Si la diffusion est exclusivement sur Instagram, privilégiez le format carré ou le format vertical (de plus en plus fréquent) qui sera beaucoup plus agréable à regarder pour l’internaute et qui n’aura pas besoin de retourner horizontalement son téléphone. Pour une diffusion sur plusieurs réseaux, l’agence peut vous proposer plusieurs formats du même film adaptés à chaque plateforme.
On The Set – Y.A